Legasi, pionnier français du crédit lombard crypto
Prêt lombard crypto : obtenez des liquidités sans fiscalité
Le crédit lombard est un prêt, c'est une pratique bien établie dans la finance traditionnelle. Ce type de crédit permet d'obtenir des liquidités en utilisant des actifs nantis comme garantie (ici, des cryptomonnaies).
Aujourd'hui, une nouvelle vague d'innovation déferle sur le monde de la finance : le prêt lombard crypto. Cette solution permet aux investisseurs en cryptomonnaies d'accéder à des fonds sans avoir à vendre leurs actifs numériques, évitant ainsi les implications fiscales souvent conséquentes.
C'est dans ce contexte qu'émerge Legasi, présentée par Valentin Pouzolles et Arthur Gaspard, deux alumni de la Blockchain Business School (BBS), comme la première solution française de crédit lombard crypto. Leur projet, né au sein même de la BBS pendant leur formation, ambitionne de démocratiser l'accès à des liquidités pour les détenteurs de cryptos.
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Comme le souligne Valentin :
"Il y a deux raisons pour lesquelles j'avais rejoint la Blockchain Business School. La première, c'est parce que je voulais me former à la blockchain et au web3. Et la deuxième, c'est parce que j'avais en tête de créer un projet derrière".
Crédit lombard crypto vs lending crypto
Le prêt lombard crypto fonctionne sur un principe simple : des cryptomonnaies sont déposées en garantie (collatéral) afin d'obtenir un prêt en monnaie fiduciaire, comme l'euro.
Cette approche se distingue du lending crypto que l'on trouve sur les plateformes de finance décentralisée (DeFi). Les prêts sont généralement effectués en stablecoins, avec des conditions de remboursement souvent à court terme et des risques de liquidation importants.
Arthur précise cette distinction :
"Alors ça n'existe pas en France. C'était fait avant mais c'était pas vraiment un crédit lombard crypto mais on va dire que la mécanique est la même. C'est fait depuis un moment dans la finance décentralisée où on va pouvoir mettre en garantie ses cryptos et emprunter de l'argent mais que en stablecoins, on va pas pouvoir emprunter des devises directement".
Legasi se positionne différemment en s'appuyant sur un partenariat bancaire régulé au Luxembourg, offrant ainsi la possibilité d'emprunter dans différentes devises fiduciaires et un contact client plus direct, notamment en cas d'appels de marge. L'avantage majeur reste la conservation de la propriété des actifs numériques tout en obtenant les liquidités nécessaires.
Crédit lombard crypto vs prêt classique
Ce sont deux types de prêts.
Le prêt lombard est un crédit à court ou moyen terme garanti par des actifs financiers (actions, obligations, assurance-vie).
Il permet d'obtenir des liquidités sans vendre ses placements.
Le crédit lombard est généralement utilisé par des investisseurs disposant d'un patrimoine financier conséquent.
En revanche, le prêt classique, ou prêt amortissable, est un crédit où l'emprunteur rembourse progressivement le capital et les intérêts à travers des mensualités constantes sur une période définie.
Il est généralement utilisé pour financer des projets tels que l'achat immobilier ou la consommation.
Ainsi, le prêt lombard offre une solution de financement flexible pour ceux qui souhaitent conserver leurs investissements, tandis que le prêt classique convient à une large gamme de projets avec des remboursements planifiés.
Legasi : pionnier du prêt lombard crypto en France
Legasi est le fruit de la rencontre et de la collaboration de Valentin et Arthur au sein de la Blockchain Business School. Initialement, leur projet de fin d'études portait sur la transmission de patrimoine crypto, l'héritage.
"On a parlé avec pas mal de prospects et on s'est rendu compte que le besoin était là mais qu'il n’y avait pas suffisamment d'intérêt et d'urgence pour que nos prospects soient prêts à payer pour le service".
C'est en explorant les problématiques d'optimisation fiscale liées aux donations de cryptos qu'ils ont découvert le potentiel du crédit lombard crypto. Arthur souligne l'unicité de leur proposition :
"Le service est très innovant, c'était pas accessible avant, en tout cas dans ces conditions là".
Grâce à un partenariat avec un cabinet d'avocats spécialisé dans le web3 et une banque luxembourgeoise régulée, Legasi offre un cadre légal et fiscal solide pour le prêt lombard adossé aux cryptomonnaies.
Crédit lombard crypto : les avantages avec Legasi
Le taux du crédit lombard crypto proposé par Legasi est attractif, de même que les autres conditions. Valentin détaille :
"On propose en gros le taux de l’Euribor 3 mois, qui est aux alentours 2,5% aujourd'hui, avec 1% ou 1,5% de marge bancaire en plus. Donc c'est des taux qui sont très faibles par rapport à ce qu'on peut trouver dans la finance décentralisée et sur Nexo par exemple".
Legasi permet d'emprunter jusqu'à 25 devises, dont l'euro, avec des taux indexés sur l'Euribor 3 mois (ce n'est donc pas un taux fixe, mais ce n'est pas non plus un taux variable comme en trouve dans la finance décentralisée, avec plusieurs variations par jour) majoré d'une marge bancaire. Les ratios LTV (Loan-to-Value) sont de 40% pour le Bitcoin et 20% pour les autres cryptomonnaies. Tout en ayant la possibilité d'augmenter ce ratio en apportant d'autres actifs traditionnels en garantie.
Par exemple, en déposant l'équivalent de 100 000 dollars en Bitcoin, le montant du prêt sera alors de 40 000 dollars. De plus, comme le précise Valentin :
"On peut même faire du staking et emprunter en collatéralisant ses cryptos stakées".
L'intérêt majeur réside dans la possibilité de décaler l'imposition sur les plus-values et d'obtenir des liquidités rapidement pour divers besoins.
A souligner également qu'il n'y a pas de frais en cas de remboursement anticipé du montant emprunté, si on rembourse le capital avant échéance.
Les inconvénients du crédit lombard crypto
Le crédit lombard crypto, bien qu'offrant une flexibilité financière, présente plusieurs inconvénients à considérer :
Volatilité des cryptomonnaies : si la valeur des actifs mis en garantie diminue, la banque peut exiger un apport de garanties supplémentaires ou un remboursement partiel du prêt.
En cas d'incapacité à répondre à cette demande, elle peut procéder à la vente forcée des actifs, potentiellement à un moment défavorable, entraînant des pertes financières importantes.
Coût potentiellement élevé : les taux d'intérêt du crédit lombard crypto peuvent être plus élevés que ceux des prêts traditionnels, en raison du risque associé aux actifs en garantie.
De plus, des frais annexes tels que les frais de dossier ou de gestion peuvent s'ajouter, augmentant le coût total du crédit.
Accessibilité limitée : ce type de crédit est généralement réservé aux investisseurs disposant d'un patrimoine financier conséquent, car le montant empruntable dépend directement de la valeur des actifs mis en garantie.
Complexité de gestion : le prêt lombard crypto nécessite une surveillance régulière de la valeur des actifs nantis et une gestion proactive pour éviter les appels de marge. Cette complexité peut représenter une contrainte pour les emprunteurs moins expérimentés.
Le prêt lombard crypto peut être une solution intéressante pour les investisseurs avertis souhaitant obtenir des liquidités sans vendre leurs actifs.
Mais il comporte des risques et des coûts qu'il convient d'évaluer soigneusement avant de s'engager.
Crédit lombard crypto : une solution pour optimiser son cash out
Legasi se positionne comme la première solution française de crédit lombard crypto, offrant une alternative novatrice et sécurisée aux plateformes de lending crypto existantes. En permettant aux investisseurs de mobiliser leurs actifs numériques sans les vendre, Legasi ouvre de nouvelles perspectives pour la gestion de patrimoine et l'optimisation fiscale. Comme le conclut Arthur :
"Notre objectif c'est vraiment de faire de permettre le cash out crypto au sens plus large pour les investisseurs".
Les fondateurs invitent les personnes intéressées à les contacter pour explorer les opportunités offertes par le prêt lombard adossé aux cryptomonnaies.
L'ambition de Legasi est claire : démocratiser l'accès au financement garanti par des actifs numériques et, à terme, intégrer tout type d'actif tokenisé, étant donné qu’un certain Larry Fink est convaincu que tout sera tokenisé demain (y compris les actions ou obligations).
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